Enviado por Claude Beaunis el Jue, 13/02/2014 - 09:23

 

         ASSOCIATION DES ENSEIGNANT(E)S   CAMEROUNAIS(ES) POUR L’ECOLE MODERNE
(AECEMO)
BP : 5660 Yaoundé / Cameroun (237) 96 22 06 80
 
Mot d’ouverture de l’Atelier-concours de dessins d’enfants sur les Droits de l’enfant
 
Honorables membres de la communauté éducative :
-Responsables d’établissements scolaires,
-Enseignant(e)s,
-Parents,
Cher(e)s enfants.
C’est un honneur pour nous de prendre la parole en ce jour, afin de présider au lancement de cette Première Edition de l’Atelier-concours de dessins d’enfants.
Qu’il nous soit alors permis, nous, enseignant(e)s camerounais(es) de l’Ecole moderne, Educateurs Freinet de vous présenter tous nos vœux de bonne année 2014. Nous allons par ailleurs vous prier de bien vouloir vous lever, afin  que nous observions une minute de silence à l’occasion du décès du Président de Mouvement Togolais de l’Ecole Moderne(MOUVEN), j’ai nommé Roger Kpandang Komla de regretté mémoire, décès survenu le 4 Février 2014 au Togo. Nous prions que cette Terre d’Afrique, Berceau de l’humanité, Terre de nos Ancêtres lui soit légère et daigne l’accueillir favorablement.
Merci, je vous prie de bien vouloir vous asseoir.
C’est bien à l’occasion de la fête de la jeunesse 2014 qu’il nous a semblé favorable d’organiser cette activité baptisée « Atelier-concours de dessins d’enfants », sous la houlette du Pr Pierre Fonkoua. C’est réellement pour ne pas être en reste après la tenue de 1er Salon international camerounais de la Pédagogie Freinet, afin que les travaux d’enfants camerounais figurent dans le livre des Droits de l’enfant élaboré par la FIMEM, pour encourager les enseignant(e)s à favoriser cette activité dans les classes, et enfin, pour nous arrimer à la thématique de cette fête de la jeunesse : « Jeunesse, patriotisme et promotion de l’intégration nationale ».
Nous éducateurs Freinet camerounais, pensons que, si les jeunes de notre pays se retrouvent sans repères sociaux, en tant qu’êtres humains à part entière, c’est parce qu’ils ignorent ou bien oublient qu’ils ont des droits et qu’ils doivent les faire valoir.
C’est alors à nous adultes de la communauté éducative que revient cette lourde et grande responsabilité. Mais c’est d’abord à nous, intervenant(e)s de l’environnement d’apprentissage et à tous les autres adultes des familles et de la société qu’incombe cette exaltante mission libératrice, afin de permettre aux enfants de jouir de leurs droits. C’est à nous de leur accorder d’user de leurs droits pour pouvoir agir, pour jouir du pouvoir, de la protection, de la participation en coopérant avec tous les acteurs de cet environnement.
Aujourd’hui, il s’agit de participer pour s’exprimer, s’exprimer d’une autre manière, s’exprimer à travers l’art graphique, s’exprimer pour faire valoir le droit à l’expression.
Nous comprenons pour ce faire que ces moments d’expression doivent être réguliers dans nos salles de classe. Cela va nous accorder de repenser notre environnement d’apprentissage pour favoriser ce mode d’expression, afin de valider l’invariant pédagogique numéro 25 qui stipule que « la surcharge des classes est toujours une erreur pédagogique ». Donnons-leur la possibilité de faire des choix, ils sont de la même nature que nous (Invariant No 1).
Aujourd’hui ils vont s’exprimer, que ce mode d’expression puisse alors leur accorder de devenir des patriotes qui vont défendre les droits de tous dans notre beau pays le Cameroun, même devenus adultes. Ils vont aussi s’exprimer afin de comprendre comment participer à l’intégration dans leur environnement socio culturel. Participer pour faire valoir l’esprit créatif, mais aussi pour valoriser son opinion, sa pensée.
Pour ce faire, chers enfants, à vous l’opportunité de vous exprimer librement.
Je vous remercie.
 Antoinette Mengue Abesso
 Educatrice Freinet
 AECEMO-Cameroun