Enviado por Claude Beaunis el Mar, 25/03/2014 - 18:56

 

Monsieur le Délégué départemental de l’Education de Base de la Mvila à Ebolowa,
Madame l’Inspecteur d’arrondissement de l’Education de base d’Ebolowa IIème,
Monsieur le Directeur de l’Ecole Publique d’Enongal Boulou,
Madame Chantal Balthazard, représentante de nos partenaires de l’Institut départemental de l’Ecole Moderne de la Loire Atlantique à Nantes (IDEM 44),
Mesdames et messieurs les enseignant(e)s, membres de l’Association des enseignant(e)s camerounais pour l’Ecole Moderne (AECEMO),
Chers collègues éducatrices et éducateurs !
C’est pour moi un honneur, et un agréable devoir de prendre la parole dans cette la parole en cette mémorable occasion en ma qualité de présidente de l’AECEMO à la cérémonie d’ouverture de cette première descente de notre association dans une région autre que celle du Centre et premier séminaire régional organisé par des membres de ladite région. Pour ce faire, nous ne saurons entamer notre propos sans nous acquitter d’un devoir, celui de signifier notre reconnaissance à la hiérarchie de l’Education de Base de la Région du Sud : A monsieur le Délégué Régional de l’Education de Base du Sud, au Délégué Départemental de la Mvila, à Madame l’Inspecteur d’Arrondissement d’Ebolowa IIème qui ont tous et chacune, chacun à son niveau facilité l’organisation de cette rencontre. Notre reconnaissance particulière va à l’adresse du Directeur de l’Ecole Publique d’Enongal Boulou, qui depuis sa nomination dans cette institution, n’a eu de cesse d’accorder son appui, son assistance aux tâtonnements et balbutiements de sa maîtresse, j’ai nommé Madame Monique Mariane Mboui Abesso : Monsieur le Directeur, une fois de plus : Merci. Nous signifions aussi notre reconnaissance à toute la dynamique équipe de la région du Sud : Mmes Colette Mengue Chef SES à l’ENIEG d’Ebolowa, Régine Mbassi épouse Odoumou à la Délégation Régionale des Enseignements secondaires, Crescence Ngondang, Directrice d’école maternelle et Monsieur Jean-Claude Ngondang, Directeur de l’Ecole Publique de Nkolandom.
Nous disons enfin merci à notre partenaire et amie Chantal Balthazard, qui a pu précipiter son arrivée au Cameroun pour être de notre et nous accompagner dans nos balbutiements en Pédagogie Freinet. Nous disons alors tous en cœur, merci Chantal, merci à l’IDEM 44.
Qu’est-ce que l’AECEMO ?
L’Association des enseignant(e)s camerounais(e)s pour l’Ecole Moderne est créée le 30 juillet 2003, conformément à la loi sur les associations en vigueur au Cameroun. Elle est apolitique à buts non lucratifs.
Elle a été déclarée le 20 décembre 2004 par le récépissé N° 124/RDA/JO6/BAPP, validée par le préfet du Mfoundi à Yaoundé.
Elle a été créée par un groupe d’enseignant(e)s, anciens instituteurs et élèves-professeurs d’écoles normales d’instituteurs sous la houlette de Monsieur François Perdrial alors Président de la Fédération internationale des mouvements de l’Ecole Moderne(FIMEM) et du Professeurs Pierre Fonkoua du département de sciences de l’éducation de l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé.
Notre mouvement s’oriente selon les objectifs suivants :
Quels sont les objectifs de l’AECEMO ?
-De former des enfants et des adolescents en vue de leur épanouissement physique, civil, moral et civique.
-De promouvoir l’éducation de base et l’enseignement normal à travers les techniques Freinet.
-De faire pérenniser les grandes valeurs universelles.
-De promouvoir l’utilisation des TIC dans la vie de tous les jours et dans l’apprentissage.
-de produire des ouvrages et des outils pédagogiques avec l’appui de nos partenaires.
-D’organiser des séminaires de formation et de participer aux échanges de pratiques par la participation aux colloques nationaux et internationaux.
C’est alors ce dernier objectif qui nous réunit ici en ce jour, un peu plus de trois mois après la tenue du tout premier Salon international de la Pédagogie Freinet au Cameroun.
Quelles sont les réalisations  de l’AECEMO?
-En juillet-août 2006 : Participation à la 1ère RIDEF africaine à St Louis au Sénégal 
-En juillet-août 2010 : Participation à la RIDEF de St Herblain, Nantes en France
-En février 2011 : Participation à la 2ème RAEF à Dagana au Sénégal
-En avril 2011 : Organisation du 1er séminaire Camerounais de la Pédagogie Freinet à Yaoundé au Cameroun
-En juillet-août 2012 : Participation à la RIDEF de Léon en Espagne
-En Mai 2013 : Participation à la 3ème RAEF au Maroc
-En Décembre 2013 : Organisation du 1er Salon international camerounais de la Pédagogie Freinet
-En Mars 2014 : Organisation du 1er séminaire régional de la Pédagogie Freinet à Ebolowa au Cameroun
Quels sont les projets de l’AECEMO ?
Nous avons des projets à court terme, moyen terme et à long terme.
-Organiser des rencontres-séminaire avec Chantal Balthazard à Yaoundé et à Nanga Eboko ;
-Participer aux RIDEF, RAEF et Congrès de l’ICEM au cas où les moyens le permettent.
-Valoriser au niveau national, les dessins des enfants de Pitoa
-Acquérir du terrain pour y bâtir un siège
-Création d’une école Freinet camerounaise ;
-Sensibilisation à travers diverses actions de toute la communauté éducative camerounaise de la nécessité pour les enseignant(e)s de changer leur vision de l’enseignement-apprentissage et de l’apprenant(e).
Pourquoi la pédagogie Freinet ?
Nous, membres de l’AECEMO, sommes aujourd’hui engagés dans l’insertion des techniques Freinet dans l’apprentissage, parce qu’elles répondent à nos attentes, au moment où la communauté éducative camerounaise se trouve en quête de sens pour un modèle d’apprentissage plus fiable. Nous avons vécu la promotion d’une Nouvelle Approche pédagogique(NAP) depuis plus d’une décennie sans une réelle base théorique qui accorde une réelle vision pour le changement. Par la suite, on parle d’Approche par les Compétences (APC) alors que les pays d’Afrique subsaharienne souffrent encore de l’ignorance de l’idée d’un référentiel de compétences ou socle commun de compétences.
Nous pensons en ce qui nous concerne, que la Pédagogie Freinet est la solution pertinente, un réel tremplin qui permettrait aux enseignant(e)s une meilleure compréhension de la réforme que nous propose le Document Stratégique pour la croissance et l’Emploi(DSCE), parceque les techniques Freinet sont constructivistes et libératrices.
La pédagogie Freinet permet la réelle centration de l’apprenant(e) dans l’enseignement- apprentissage, celle que voudrait proposer la propose la Nouvelle approche pédagogique (NAP). Elle permet le tâtonnement expérimental et l’expérimentation de l’apprenant(e) dans une démarche naturelle. Ceux-ci qui lui accordent une réelle mobilisation de toutes ses ressources et une appropriation de ses capacités dans l’exploitation des situations naturelles quotidiennes qui deviennent alors des compétences. C’est pour cela que nous disons que la pédagogie Freinet ne s’enseigne pas, parceque chaque apprenant(e) est unique en son genre et a sa façon propre de mobiliser ses ressources à travers des expériences individuelles. Ce qui est important pour tout(e) enseignant(e), c’est de changer de vision de l’apprenant(e), c'est-à-dire avoir une vision plus positive. L’enfant n’est pas une « tabula rasa », il est de « la même nature que nous », selon le premier invariant. Il n’a pas seulement que des devoirs, il a aussi des droits. L’école après la famille est le lieu par excellence de la valorisation de ces droits. Pour ce faire, nous saluons l’ingéniosité de l’équipe d’organisation de cette rencontre en ce qui concerne le choix des techniques Freinet à exploiter ce jour : « Des techniques d’expression et de communication » qui constituent la thématique de notre rencontre.
Permettez-nous mesdames et messieurs, avant que d’achever ce propos, de vous présenter les membres de notre mouvement par délégation :
-La délégation de Nanga Eboko
-La délégation de Yaoundé,
-La délégation d’Ebolowa,
-Notre partenaire de l’IDEM 44, Mme Chantal Balthazard.
Je vous remercie