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Inviato da Aurelia Stedransky il 27/07/14 – 13:04

Aurélia enseigne le français et le latin dans un collège en France. 

Ses élèves sont âgés de onze à quatorze ans.

Elle est très contente d'avoir participé à "un atelier vivant, où l'on pratique la pédagogie Freinet tout en apprenant"...

 

 

Bonjour Aurélia, pourquoi as-tu choisi de participer à cet atelier ?

J'ai choisi de participer à cet atelier parce que je commence en pédagogie Freinet. Je suis professeure de français dans un collège du Centre de la France. J'ai eu envie de me lancer de façon plus formelle. L'atelier répond exactement à ce que je voulais, il m'apporte exactement ce dont j'avais besoin. Durant l'atelier, la façon d'apprendre est déjà une technique Freinet. Nous pratiquons tout en apprenant. C'est très concret.

La parole est très libre dans notre groupe. Chacun apporte son témoignage, ce qui donne des éclairages vraiment utiles. Cet atelier est donc un panorama très large des différentes techniques et en même temps, les formateurs nous apportent plein de petits exemples et d'enrichissements, ce qui rend l'atelier très vivant.

 

Les collègues partagent leur vécu, soit en donnant des exemples de pratiques qui fonctionnent très bien, soit par des témoignages, toujours émouvants sur leurs conditions de travail, comme au Chili.

 

Ci-contre : Texte libre produit pendant l'atelier par Aracelli Parada Martinez, Punta Arena, Patagonia, Chili

 

Peux-tu nous donner des exemples de techniques Freinet que tu comptes développer dans ta classe ?

Oui. Je retiens tout d'abord la "technique de l'expert", pour organiser les travaux en groupe et les synthétiser.

Ensuite, je retiens la façon d'intégrer les textes libres pour organiser le travail de la classe : comment mettre les textes libres au centre et comment les relier aux autres pratiques Freinet, et non pas être produits "pour eux-mêmes".

Enfin, je retiens la façon de rythmer les activités en ayant toujours une petite réserve d'activités de "respiration" (activités corporelles ou créatives), en faisant attention à ne pas lasser dans la durée.

 

Comment se déroule l'atelier ?

Nous sommes une vingtaine de participants, de la maternelle au second degré, avec des enseignants, des formateurs... Les animateurs sont Sebastian et Alfredo. Ils parlent espagnols mais leurs interventions sont traduites en français, et en anglais.

La traduction pose-t-elle problème ?

Non, pas du tout, au contraire. C'est coopératif. Dans l'atelier, il y a des ressources pour traduire. Par exemple, Alexandrine traduit de l'espagnol au français et moi, j'aide aujourd'hui Luca à la traduction en anglais pour deux participants germanophones. 

Vas-tu mettre en place de nouvelles techniques à la rentrée, changer ta pratique suite à ton atelier de la RIDEF ?

Oui. Mais je suis contente d'avoir tout le mois d'août pour bien réfléchir :) Je vais repenser l'organisation générale de ma classe et la manière dont les textes libres peuvent être intégrés au centre du projet de la classe. Je pense que mes élèves auront aussi des pages d'écriture libres et qu'ils choisiront eux-mêmes les textes libres qu'ils voudront que je corrige avec eux. Je vais alléger, simplifier et clarifier ma pratique.

Merci Aurélia !  (Ici en photo, entre Sebastian et Alfredo)

Propos recueillis par Virginie Marechal

 

Photos de documents de classe présentés durant l'atelier :

 

 

 

Joseph Agossou

Bonsoir à Tous !
Fantastique comme travail abattu dans cet atelier. La finalité d'un texte libre, c'est d'en faire un journal mural ou relié pour l'école ou la ville ou encore entre des écoles fréinet de la région. Courage et bon séjour.
Merci à tous ceux qui ont réalisé ces belles images et ce texte. Salutation distinguées à François PERDRIAL et tous les autres.
Joseph AGOSSOU

27/07/14 – 22:15 Collegamento permanente
Anonimo (non verificato)

Bonjour !
Je suis moi aussi enseignante en français et latin, et avec une collège de lettres modernes, nous cherchons à enrichir notre pratique de technique Freinet, en collège, notamment autour du texte libre : serait-ce possible d'entrer en contact -par mail d'abord ?- avec vous, Aurélia, pour partager nos expériences, et/ou créer un groupe du secondaire (sauf s'il existe déjà) ? Nous sommes dans le Jura pour notre part, mais moi je peux me déplacer cette année 2015-2016 (car en dispo).

J'écris ici un mail "passe-partout", car peu importe s'il est piraté... :
etnajellived at gmail point com

A bientôt j'espère !

Janette

11/03/16 – 15:57 Collegamento permanente