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Soumis par Brigitta Kovermann le 19/10/12 – 00:06

Les études du « Jugendwerk der deutschen Shell » nous montrent qu’il n’y a pas une jeunesse apolitique, la jeunesse a des difficultés avec la politique. Mais ce qui compte le plus, c’est la méfiance lassitude de la politique envers les jeunes.[1] Les jeunes demandent  de la cogestion et d’utiliser leurs propres compétences. En milieu scolaire, ils demandent plus de travaux en groupe, plus de projets, plus de recherches à mener par eux-mêmes, plus de débats en classe, plus de cogestion concernant le plan de travail et des rapports de confiance avec le personnel enseignant.[2] Ces méthodes pédagogiques nommées par les jeunes gens font progresser l’apprentissage de la coopération et de la démocratie.

Les résultats des études « Deutsche Shell » et les enquêtes représentatives de l’ « Institut für Schulentwicklungsforschung » (IFS) montrent que les enseignants devraient s’engager plus consciemment dans le processus d’une éducation à la démocratie. Célestin Freinet a développé avec le conseil de classe un concept éducatif qui poursuit avec assuidité trois objectifs d’une formation politique : les jeunes développent une conscience démocratique, ils améliorent leur capacité de jugement et ils s’entraînent à gérer et à s` impliquer. Le conseil de classe est un pilier démocratique de la pédagogie Freinet.



[1] Jugendwerk 1997, S.17

[2] Kanders,  M./Rösner, E./Rolff, H.-G. (1996) p 57-113