Soumis par Sylviane Amiet le 09/09/17 – 10:04

Comme vous le savez, le 31 août, était la  date anniversaire du coup d'état qui a destitué Dilma, présidente élue.

Le résultat à ce jour est édifiant ; la perte de toutes les réalisations sociales, économiques et politiques au le Brésil et la disparition des principaux droits des personnes. Par exemple, plafonnement des dépenses sociales, réforme du travail ramenant à 1930 avec disparition de la sécurité de l'emploi, suppression de tous les programmes sociaux qui commençaient à s'attaquer à la misère. Le Brésil redevient une colonie pour les pays les plus riches au premier rang desquels les États Unis et pour finir par l'actualité, la vente de l'Amazonie (procès relaté dans la presse brésilienne du 31/8/17) qui conduit aux expropriations des indigènes.

Ce programme figure dans « le pont pour l'avenir » lequel nous renvoie à notre pire passé.

S'ajoutent à cela des actions propres à plusieurs municipalités dont Campinas et Rio.  La loi fédérale de « l'école sans parti », qui a été repoussée au niveau fédéral, est mise en application.

La résistance s'organise dans la rue comme dans les « chambres ».

Notre démocratie est détruite. Nous ne pouvons pas nous taire.

 

Glaucia pour le REPEF