Choix de la langue
Soumis par Claude Beaunis le 15/09/18 – 10:58
Il s'agit de trouver, entre nous tous et toutes, les meilleures stratégies, c'est très difficile : les langues, les moyens de communication, les différentes sensibilités et niveaux d'engagement, y compris les cultures....

Cependant, nous avons le plus important, notre accord de base pour travailler pour une école différente, engagée, Freinet.

Lors de cette dernière Ridef, je l'ai vécu directement, j'avais déjà été témoin lors les précédentes, de cette tension entre les différentes façons d'envisager la question organisationnelle. J'avais aussi remarqué la précieuse dynamique des personnes qui travaillent dur pour que cette difficulté puisse être levée, comme ce fut le cas au Bénin.

Lors de la Ridef de Suède, nous avons vécu un moment difficile, dans l'assemblée nous n'avons pas été capables d'avancer, le travail préalable n'avait pas été correctement orienté et avec la difficulté des langues, il était impossible de nous mettre d'accord. Cependant, comme toujours, les crises aident, il a été décidé de travailler en comité pour organiser les orientations et les propositions d'amélioration qui, par contre, avaient déjà été discutées dans les groupes de langues. Nous avons travaillé tard dans la nuit et obtenu un document de consensus pour aider l'assemblée. Toutefois, lorsque ce document allait être présenté, nous n'avons pas pu le voter. Le temps, encore une fois les langues... Nous avons dû nous satisfaire de l'engagement venant du CA d'étudier attentivement ces orientations et de les suivre. C'était un peu décevant, pour notre part, nous avons dit clairement que nous aurions aimé qu'on puisse voter oui aux lignes directrices consensuelles. Cependant, je voudrais faire référence à la dynamique de travail qui a eu lieu autour de cette situation : elle fut précieuse.

Travail intense, solidaire, très humain. Je crois que cette dynamique est celle qui peut nous sauver, elle a le pouvoir nécessaire pour continuer à nous conduire à distance. En fait, depuis, les courriels n'ont cessé de fumer. Nous avons mis noir sur blanc les orientations convenues, nous les avons ordonnées et envoyées au C.A. ce sont les suivantes :

https://drive.google.com/open?id=1cb0IeOUiZuSh9oP_05UszF9pUTj80Bed

Il est très important de maintenir cet élan, cette volonté, il a été convenu de créer un groupe de soutien à la Fimem avec des représentants des mouvements et des personnes intéressées à améliorer notre travail international et d'aider à la préparation de la Ridef du Canada. Je crois que nous y parviendrons.

Juan Fernández Platero MCEP

Texte original de Juan
Se trata de, entre todos y todas, buscar las mejores estrategias, es muy difícil: los idiomas, los medios de comunicación, las distintas sensibilidades y niveles de compromiso, incluso las culturas...

Sin embargo tenemos lo mejor, nuestro acuerdo básico para trabajar por una escuela diferente, comprometida, Freinet.
En esta última Ridef lo he vivido de primera mano, ya había asistido en algunas anteriores, a esta tensión entre diferentes formas de ver el tema organizativo. También había notado la dinámica preciosa de gente que trabaja a tope para que esta dificultad se pueda remover, por ejemplo en la Benín.
En la Ridef de Suecia se vivió un momento difícil, en la asamblea no éramos capaces de avanzar, no se había orientado adecuadamente el trabajo previo y con la dificultad de las lenguas, resultaba imposible ponernos de acuerdo. Sin embargo, como siempre, las crisis ayudan, se decidió trabajar en comisión para organizar las orientaciones y propuestas de mejora,  que por otro lado ya se habían discutido en los grupos de lenguas. Se trabajó hasta altas horas de la noche y se consiguió un documento de consenso para ayudar a la asamblea. Sin embargo cuando este documento se iba a presentar no pudimos votarlo. El tiempo, otra vez los idiomas… tuvimos que conformarnos con el compromiso por parte de la C.A. de estudiar con atención estas orientaciones y seguirlas. Fue un poco decepcionante, por nuestra parte dejamos claro que nos hubiera gustado que se votara sí a las orientaciones consensuadas. No obstante me quiero referir a la dinámica de trabajo que se produjo alrededor de esta situación: fue preciosa.
Trabajo intenso, solidario, muy humano. Creo que esa dinámica es la que nos puede salvar, tiene la potencia necesaria para seguirnos impulsando desde la distancia. De hecho los correos electrónicos han echado humo desde entonces. Hemos puesto negro sobre blanco las orientaciones acordadas, las hemos ordenado y mandado a la C.A. son las siguientes:
Es muy importante mantener este impulso, esta voluntad, se acordó crear un grupo de apoyo a la Fimem con los representantes de los movimientos y gente interesada en mejorar nuestro trabajo internacional y que ayudara a la preparación de la Ridef de Canadá. Creo que lo conseguiremos.

 

Juan Fernández Platero  MCEP